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Dans la mythologie grecque, Perséphone est la Reine des Enfers aux côtés d’Hadès. Mais elle est aussi -suite à un passé tumultueux comme savent l’être les destins théologiques- le symbole du renouveau car elle fait surface au printemps et vit les six mois restants de l’année sur la terre.

C’est donc sous les augures de ce mythe à la fois initial et ambivalent que j'ai placé la ligne artistique de la compagnie.

 

Suite à un maladroit et têtu doublon, la compagnie a dû faire peau neuve. Heureuse circonstance qui nous a fait sortir d'un héritage mythologique très porteur au commencement mais un peu étriqué pour la suite. Nous sommes donc PH.

PH comme le potentiel d'hydrogène en chimie. Parce que le potentiel, c'est les possibles, c'est le désir, c'est l'avenir. Et l'hydrogène, en voici une définition :
“ Élément le plus léger dans l'univers et premier élément dans le tableau périodique, l'hydrogène est aussi le plus abondant, constituant les étoiles comme les nuages moléculaires. Il compose aussi l'une des molécules vitales pour la vie : l'eau.”

Le potentiel d'hydrogène, c'est donc la possibilité de l'eau, des étoiles, de la légèreté, la possibilité du vivant.

La compagnie se dirige clairement vers des projets en lien avec la population, vers un partage. Non pour imposer une oeuvre d'art immuable mais pour se questionner ensemble et tenter d'être des citoyens pensants et agissants.

 

Pendant 10 ans, j’ai exploré le théâtre musical avec deux compagnies : Les z’OMNI et Terre de Sorcières. Je désirais poursuivre ce travail (l’inspiration d’Aperghis, le jeu clownesque, le rapport au public, le jeu vocal…) tout en l’inscrivant dans des thèmes personnels. Primordiaux pour moi. 

 

C’est aussi la rencontre artistique de deux musiciens, Frédéric Cavallin et Laurent Avizou et leur univers inspiré à la fois du rock, des musiques traditionnelles, de l’improvisation jazz, de la chanson à texte, en bref, une sensibilité ouverte sur le monde et fantaisiste. A la fois, une qualité et une exigence et la capacité d’explorer les terrains burlesques et poétiques.

A l'origine, PH s'appelait Perséphone

Historique

Pourquoi PH ?

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